Dix scores d'Open, cinquième journée
--> Chronique de la cinquième journée de la saison 2113
(fin de la coupure pub, retour plateau : Samantha, fiches en main, au milieu d'un faux décor de ville nocturne)
Samantha - Chers holospectateurs, si vous nous rejoignez à l'instant, vous regardez Dix Scores d’Open, le Top 10 des matchs d'Open réalisé et commenté par notre trois spécialistes : Danny Brahams, Luc Afthermeier et Robert Danson. Ce soir, malheureusement, une émission un peu particulière puisque nous nous adaptons à l'actualité, raccourcissant pour une fois l'émission au profit d'informations à chaud sur le conflit qui vient d'éclater en Amérique du Sud. Bien entendu, vous pourrez retrouver toutes nos séquences hebdomadaires sur le site de l'émission. (elle se tourne vers son invité) Luc Afthermeier, vous nous avez rejoint pendant la pause. Que pouvez-vous nous dire de cette 4ième journée en Open?
Luc - Bonsoir, Samantha. Eh bien, beaucoup de matchs intéressants, bien sûr... J'ai ici quelques images et nous allons pouvoir commenter ensemble 5 des plus beaux matchs de cette journée qui a peut-être marqué pour certains un tournant dans une saison qui s'annonçait fructueuse. Bref, des surprises, des désillusions et surtout des franchises qui s'imposent, et ça, c'est une bonne nouvelle!
Samantha - On y revient tout de suite, Luc. Pour l'instant, on regarde le micro-gradin préparé avec soins par Didier Sanders, notre monteur qu'on ne cite que trop peu souvent et qui fait un travail vraiment efficace pour nous chaque semaine.
Luc - Quelqu'un de très pro, ce Didier...
Samantha - Le micro-gradin!
(Jingle)
(en bandeau : L'abandon de la Nouvelle Zélande? intérêt coté à 0)
- Un homme : Euh... dites, vous savez peut-être mais... euh... C'est bien beau de nous balancer des pubs sur le panneau des scores mais il commence quand le match?
- Son accompagnateur : moi je me demande surtout si les néo-zélandais ne se sont pas trompés... Si ça se trouve ils ont pas compris qu'ils jouaient à domicile et les voilà partis dans je ne sais quel pays...
- L'homme : Ah... bah le match commence... Sans joueur des Owls... pffff... REM-BOUR-SEEEEZ!!!
(en bandeau : Nantes repart d'Orléans bredouille (10-5), intérêt coté à 1034)
- Une femme : A quelques minutes de la fin, non, je suis déçu, mais on ne va pas pouvoir faire grand chose... Enfin, je suis déçue... Parce qu'on n'a pas pu s'imposer face à cette jeune franchise. Faut reconnaître qu'ils jouent bien et que ça a été plutôt pas mal défendu, cette histoire. Mais on peut garder la tête haute, à Nantes. Par rapport à la fin de saison dernière, on se débrouille mieux quand même, non?
- Un jeune : Purée, ces Mariners, alors! Ils réussissent leurs blocages, mais d'une force... Enfin, bon, faut croire que Ben 1 s'était un peu renseigné, il a jamais mis tous ses hommes au contact et voilà, 1 but de différence. Malin, le Benou... Et puis bon, on va bien être dans les 10 premiers avec ce match... en 4 matchs seulement, quoi... Moi je dis "Continue comme ça Benou" !!
(en bandeau : Petit killer contre Grosse Machine (10-3), intérêt coté à 1053)
- Un fan : Moi j'appelle ça un soufflet! 333 euros de défi et voilà le résultat... Quand on affronte une équipe plus rapide que soit, on s'écrase, quoi. La force contre la vitesse... C'est bien connu!
- Une femme : Je me suis encore fait avoir par les pronostiqueurs, moi, ça m'agace. Comment ça, "pourquoi"? Ben je veux du sang et du joueur amoché moi... C'est plus sexy, un joueur quand on voit qu'il a bien joué, qu'il a bien cogné, qu'il a morflé quoi. Alors j'étais fier de notre équipe quand j'ai su qu'on devait se manger une équipe de gros bras. Et voilà, en fait de gros bras, ce sont des bras cassés. Ah bah, oui, j'en voulais des bras cassés, mais chez nous, quoi... Pas en face! Tu parles d'un match... C'est qui ce Eric Jafpher qui avait commenté le retour en kill de Pandémonium? Tu parles... Bon, ils reviennent nous voir quand Varsovie?
(en bandeau : La série noire des Motards se poursuit à Atlanta (10-5) intérêt coté à 1167)
- Un homme, dépité : Je suis dépité! Ben par ce jeu, quoi... Et puis entendez-moi tous ces amerlocs qui beuglent en face... pfff... Ouais, ben ils gueulaient moins quand Mounier s'est approché de leur but et que BAM-dans-ta-face, il leur a cloué le bec à tous ces guignols...
- Une voisine : On ne peut pas vraiment être surpris non plus. On ne parvient pas à placer notre jeu, alors c'est pas ici qu'on va y arriver plus qu'ailleurs? On pourrait pas jouer contre... je sais pas, moi... Devils Bay? Ils font pas grand chose en ce moment, au moins on pourrait peut-être gagner!
- L'homme : Enfin, ça pue la 5ième défaite consécutive ça. On va quitter le ventre mou par le gros colon de l'Open, moi je vous le dis...
- La femme : Oh c'est fin, ça!
(en bandeau : Tokyo recevait Cusco (10-0), intérêt coté à 1288)
- Un homme quittant le stade : Hein? Ah... oui, ben un match sans surprise, quoi. On se débrouille pas mal quand même et personnellement je ne connaissais pas trop notre adversaire. Il paraît qu'ils ont gagné un seul match contre des clones pas en forme... Donc, voilà, quoi... Non, non, finalement, un match sans aucune surprise.
- Un vieil homme : Je sais pas vous, mais moi, je sens qu'il y a de la bonne volonté chez ce Co... Ko... Oui, voilà, Q'Orianka, merci... Mais au final, c'est assez convenu ou carrément dispersé. Ses hommes sont où il faut mais ne font pas ce qu'il faut. Du coup, tout passe contre eux, et eux chutent en attaque. Enfin, il en reste quelques petits moments exquis que je vous conseille! Vous avez les vidéos, vous, non?
(en bandeau : Les Lost se perdent à Tammela (15-0), intérêt coté à 1309)
- Une femme : Oui, bon ben voilà, quoi... Une attaque contrée qui se termine en but pour l'adversaire. Encore un match perdu, quoi. Si si, je commence à les connaître les Lost, moi. Ils savent contre-attaquer... ils savaient, pardon. Mais ils n'ont jamais été bons pour l'attaque. Et là, leur effectif a perdu les têtes d'affiche... Voilà ce que ça donne. A la moitié du match, c'est déjà la débandade. Ah bah, comme je le dis "souvent, enlevez sa canne à un infirme et il tombe! Il n'a que ça pour lui"...
- Un jeune : J'ai entendu la dame, là, tout à l'heure qui disait je sais pas quoi, là. Mais c'est nous qu'on a bien joué, ouais! Z'avez pas vu ce contre. 'taaaain... trop fort, le contre! Et puis les deux trains vers les bonus. Ils ont rien pu faire, quoi! Moi, je le dis, pour battre ces zouaves d'Atlanticiens, il faut faire des train bonus!! Ah ah ah... comment je leur casse leur jeu, moi.
(en bandeau : Santa Fe se joue de Bamako (10-4), intérêt coté à 1356)
- Un homme : Un commentaire? Même pas besoin... J'ai qu'une chose à dire. On s'est fait Bamako, les Chacals, les Archanges et des clones... Et on a enfoncé ces gentilles équipes de combien? de 10 points à chaque fois. Alors s'il vous plaît, laissez-moi tranquille regarder notre belle progression se poursuivre et allez interroger quelqu'un qui vous donnera de fausses excuses pour expliquer l'échec de nos adversaires de ce soir...
- Un voisin : Euh.. rien à ajouter.
(en bandeau : Mexico (dé)chantait : "It's a Kindu of magic" ( 0-18 ), intérêt coté à 1388)
- Une femme, debout : Et un autre!! Mais... mais... mais c'est dingue ça!
- Une amie, hystérique : Haaan, ça va faire mal, regarde là-bas, ils sont à deux dessus et ça frappe. Oh bon sang, je sens les 3 points, je sens les points... Allez, frappe Bakaato... Le bon dieu t'a donné des points et des pieds, bon sang, frappe-le, ce guus!!!! Bakaato, bakaato... allez les filles!
- Toutes : Bakaato!! Bakaato!! Bakaato!!
- Un homme : Si on m'avait dit que je venais voir des killers j'aurais pas pris ma place. Je comprends pas, à part contre des débutants, ils ont rien fait jusque ça, Kindu et voilà qu'il viennent nous voir et ils se réveillent?! Je le crois pas ça... Et... voilà, un dernier, j'espère. Le match est bientôt fini... 6 hommes à terre et les deux autres qui se font frapper... Vous pouvez me pincer?
(en bandeau : L'Etoile Fatale ne passe pas en force à Chicago (5-3), intérêt coté à 1406)
- Un homme : A ça, pour défendre, ils sont forts à Strasbourg... Ils sont partout, répartis, ensemble, un vrai mur opaque... Malheureusement, comme dans tout mur, il y a parfois de légères interstices et on a Isaacson, nous... il sait se faufiler où on ne l'attend pas. C'est ce qui va nous donner l'avantage. On a déjà gagné, bien sûr.
- Une jeune femme dans une allée : Je découvre un peu le jeu, j'accompagne mon copain, il est là-bas avec ses potes. A vrai dire, c'est pas trop mon truc, mais je dois dire qu'il y en a certains qui passent bien à l'écran. Ce Castro, là, je le trouve très mignon. On dirait un peu mon ex, c'est drôle... En plus, il avait le même nom... oui... c'est... drôle, ça... Attendez-moi là, j'ai un doute...
(en bandeau : Le point décisif pour Toulouse à Tijuana (5-10), intérêt coté à 1441)
- Une femme : Bacque est partout et pourtant, là, c'est que le deuxième quart qu'il joue et... je sais pas, je le sens bien, moi... Mais c'est un match qui se joue sur les bonus. Donc c'est assez statique. Ca se plaque ici et là et ça se dispute sur la case bonus... Enfin, normalement.
- Un homme : Bon ben voilà. On a quand même eu chaud, je dirais. Notre équipe nous a habitué à mieux qu'à ce petit bonus qui fait la différence. Comment on a pu laisser Tijuana s'approcher de nos coins et les y laisser ainsi? Faydit ne devait pas s'attendre à un jeu pareil en face de lui. Enfin, le but c'est la victoire et on l'a... Mais il va falloir se renseigner sur nos adversaires un peu plus, moi je vous le dis. Au moins pour pas nous donner l'impression de devoir partir en impro... par surprise! On n'aime pas ça, dans le public, se savoir en difficulté. D'autres oui, mais pas à Toulouse! Allez, Faydit, au boulot! On veut des 10 points d'écart ou on boycottera les matchs... (rires)
(en bandeau : Rio décapite son prédateur (17-15), intérêt coté à 1483)
- Un homme, hilare : Je le savais ! Je le savais ! Varsovie, par-ci, Varsovie par-là... Et regardez le travail ! Pour un Kill qu'on encaisse parce qu'on n'a pas peur du contact, on leur place un sack et un but par derrière. On n'est peut-être pas des pros, on navigue peut-être en Open depuis quelques saisons, mais on n'a rien à voir avec la viande pas fraîche qui a fait la pseudo-célébrité de ces tueurs de joueurs. Voilà ce que c'est une équipe qui a des couilles. On va au contact et on assume les pertes. On joue les points et on marque! Amiel et Campanhola ont fait un boulot formidable, un but pour l'un et deux pour l'autre, dont une somptueuse contre-attaque et deux temps en bonus...
- Un voisin : Mais c'était juste. Bonin nous en a mis 5 à terre... Un de plus et on perdait!
- L'homme : Ah ah ah ah... Avec notre jeu? Ils pouvaient pas s'en faire un de plus. C'était calculé. Et voilà un monument du kill qui s'écroule et devant un stade plein à craquer, en plus. Bon, il manquerait plus qu'on joue l'autre killer de l'Open pour bien remettre les pendules à l'heure de toute le monde. (rires)
(en bandeau : Dublin recevait Athènes (10-5), intérêt coté à 1637)
- Une femme : Eh bien, voilà un match que je ne suis pas mécontente d'avoir vu. Pardon? Ah non! Non, non, je ne m'intéresse pas plus que ça à ce sport, mais j'accompagnais une amie - qui m'attend, là - et je dois dire que mes préjugés se sont pas mal envolés. Eh bien, des préjugés sur la violence de ce sport. Quand on sait comment il s'est démocratisé, voire dans quelle ambiance et quel intérêt il a été créé, on peut se demander... Eh bien, non, je suis surprise d'avoir vu une équipe comme Athènes se disperser pour mieux protéger leur camp. Et aussi, les attaques à répétition de Dublin, qu'on m'a dit plutôt en forme. Après, je ne peux pas vous parler de la compétition... oui, le championnat, la ligue, tout ça. Mais au moins, j'ai retenu Davenport - la foule scandait son nom - et j'ai été impressionnée par son but... son panier.. enfin, les 5 points qu'il a marqué, quoi. J'ai bien aimé le Zouave, comme dit ma copine, Zouvelekis d'Athènes. Beau gosse de 24 ans qui hésite pas à venir au contact et à se jeter au sol... Impressionnant, quoi. Oui, je suis ravie d'être venue.
(en bandeau : Metz vs RdR, une égalité qui a ravi le public (5-5), intérêt coté à 1900)
- Une femme : On me demande souvent pourquoi je viens. Eh bien, voilà (elle tend la main vers le terrain) pour ça, pour ce jeu, cet affrontement entre des équipes qui en valent la peine. Moi je demande rien d'autre... Encore d'autres adversaires de taille, pour qu'on montre qu'on a le niveau. Encore bravo à notre équipe.
- Un homme : C'était pas le même jeu, mais ils se sont court-circuités l'un l'autre avec une étonnante efficacité. Que ce soit Metz ou Rivière, ils ont su se placer, défendre, plaquer et se replacer efficacement, chacun tentant de percer les défenses adverses. Une petite faille de chaque côté : un but de Vadi pour les Dodos et Fortin et Atoui accordent à leur équipe quelques temps passés dans les coins de Rivière. Et voilà. Un score forcément serré pour un match tendu, quoi. Ce serait pas étonnant que le public continue d'acclamer les joueurs comme ça encore quelques minutes avant de vider les lieux! Ca c'est du sport, moi je vous le dis...
(retour en plateau)
Samantha - Bien entendu, vous retrouverez notre émission la semaine prochaine, même canal, même heure, et cette fois-ci, dans nos studios de Montréal. Mais pour l'instant, Luc, revenons sur les 5 matchs que vous avez choisi pour nous.
Luc - Je tenais à saluer, au passage, mes compagnons de critiques, Robert et Danny qui n'ont pas pu se déplacer, suite aux incidents qui se sont déroulés hier. Ils vont bien et sont sûrement dépités de ne pas pouvoir me donner la réplique aujourd'hui.
Samantha - J'en suis sûre. Tout de suite, on regarde le résumé en images du match que vous avez placé en 5ième position...
Samantha - Chers holospectateurs, si vous nous rejoignez à l'instant, vous regardez Dix Scores d’Open, le Top 10 des matchs d'Open réalisé et commenté par notre trois spécialistes : Danny Brahams, Luc Afthermeier et Robert Danson. Ce soir, malheureusement, une émission un peu particulière puisque nous nous adaptons à l'actualité, raccourcissant pour une fois l'émission au profit d'informations à chaud sur le conflit qui vient d'éclater en Amérique du Sud. Bien entendu, vous pourrez retrouver toutes nos séquences hebdomadaires sur le site de l'émission. (elle se tourne vers son invité) Luc Afthermeier, vous nous avez rejoint pendant la pause. Que pouvez-vous nous dire de cette 4ième journée en Open?
Luc - Bonsoir, Samantha. Eh bien, beaucoup de matchs intéressants, bien sûr... J'ai ici quelques images et nous allons pouvoir commenter ensemble 5 des plus beaux matchs de cette journée qui a peut-être marqué pour certains un tournant dans une saison qui s'annonçait fructueuse. Bref, des surprises, des désillusions et surtout des franchises qui s'imposent, et ça, c'est une bonne nouvelle!
Samantha - On y revient tout de suite, Luc. Pour l'instant, on regarde le micro-gradin préparé avec soins par Didier Sanders, notre monteur qu'on ne cite que trop peu souvent et qui fait un travail vraiment efficace pour nous chaque semaine.
Luc - Quelqu'un de très pro, ce Didier...
Samantha - Le micro-gradin!
(Jingle)
(en bandeau : L'abandon de la Nouvelle Zélande? intérêt coté à 0)
- Un homme : Euh... dites, vous savez peut-être mais... euh... C'est bien beau de nous balancer des pubs sur le panneau des scores mais il commence quand le match?
- Son accompagnateur : moi je me demande surtout si les néo-zélandais ne se sont pas trompés... Si ça se trouve ils ont pas compris qu'ils jouaient à domicile et les voilà partis dans je ne sais quel pays...
- L'homme : Ah... bah le match commence... Sans joueur des Owls... pffff... REM-BOUR-SEEEEZ!!!
(en bandeau : Nantes repart d'Orléans bredouille (10-5), intérêt coté à 1034)
- Une femme : A quelques minutes de la fin, non, je suis déçu, mais on ne va pas pouvoir faire grand chose... Enfin, je suis déçue... Parce qu'on n'a pas pu s'imposer face à cette jeune franchise. Faut reconnaître qu'ils jouent bien et que ça a été plutôt pas mal défendu, cette histoire. Mais on peut garder la tête haute, à Nantes. Par rapport à la fin de saison dernière, on se débrouille mieux quand même, non?
- Un jeune : Purée, ces Mariners, alors! Ils réussissent leurs blocages, mais d'une force... Enfin, bon, faut croire que Ben 1 s'était un peu renseigné, il a jamais mis tous ses hommes au contact et voilà, 1 but de différence. Malin, le Benou... Et puis bon, on va bien être dans les 10 premiers avec ce match... en 4 matchs seulement, quoi... Moi je dis "Continue comme ça Benou" !!
(en bandeau : Petit killer contre Grosse Machine (10-3), intérêt coté à 1053)
- Un fan : Moi j'appelle ça un soufflet! 333 euros de défi et voilà le résultat... Quand on affronte une équipe plus rapide que soit, on s'écrase, quoi. La force contre la vitesse... C'est bien connu!
- Une femme : Je me suis encore fait avoir par les pronostiqueurs, moi, ça m'agace. Comment ça, "pourquoi"? Ben je veux du sang et du joueur amoché moi... C'est plus sexy, un joueur quand on voit qu'il a bien joué, qu'il a bien cogné, qu'il a morflé quoi. Alors j'étais fier de notre équipe quand j'ai su qu'on devait se manger une équipe de gros bras. Et voilà, en fait de gros bras, ce sont des bras cassés. Ah bah, oui, j'en voulais des bras cassés, mais chez nous, quoi... Pas en face! Tu parles d'un match... C'est qui ce Eric Jafpher qui avait commenté le retour en kill de Pandémonium? Tu parles... Bon, ils reviennent nous voir quand Varsovie?
(en bandeau : La série noire des Motards se poursuit à Atlanta (10-5) intérêt coté à 1167)
- Un homme, dépité : Je suis dépité! Ben par ce jeu, quoi... Et puis entendez-moi tous ces amerlocs qui beuglent en face... pfff... Ouais, ben ils gueulaient moins quand Mounier s'est approché de leur but et que BAM-dans-ta-face, il leur a cloué le bec à tous ces guignols...
- Une voisine : On ne peut pas vraiment être surpris non plus. On ne parvient pas à placer notre jeu, alors c'est pas ici qu'on va y arriver plus qu'ailleurs? On pourrait pas jouer contre... je sais pas, moi... Devils Bay? Ils font pas grand chose en ce moment, au moins on pourrait peut-être gagner!
- L'homme : Enfin, ça pue la 5ième défaite consécutive ça. On va quitter le ventre mou par le gros colon de l'Open, moi je vous le dis...
- La femme : Oh c'est fin, ça!
(en bandeau : Tokyo recevait Cusco (10-0), intérêt coté à 1288)
- Un homme quittant le stade : Hein? Ah... oui, ben un match sans surprise, quoi. On se débrouille pas mal quand même et personnellement je ne connaissais pas trop notre adversaire. Il paraît qu'ils ont gagné un seul match contre des clones pas en forme... Donc, voilà, quoi... Non, non, finalement, un match sans aucune surprise.
- Un vieil homme : Je sais pas vous, mais moi, je sens qu'il y a de la bonne volonté chez ce Co... Ko... Oui, voilà, Q'Orianka, merci... Mais au final, c'est assez convenu ou carrément dispersé. Ses hommes sont où il faut mais ne font pas ce qu'il faut. Du coup, tout passe contre eux, et eux chutent en attaque. Enfin, il en reste quelques petits moments exquis que je vous conseille! Vous avez les vidéos, vous, non?
(en bandeau : Les Lost se perdent à Tammela (15-0), intérêt coté à 1309)
- Une femme : Oui, bon ben voilà, quoi... Une attaque contrée qui se termine en but pour l'adversaire. Encore un match perdu, quoi. Si si, je commence à les connaître les Lost, moi. Ils savent contre-attaquer... ils savaient, pardon. Mais ils n'ont jamais été bons pour l'attaque. Et là, leur effectif a perdu les têtes d'affiche... Voilà ce que ça donne. A la moitié du match, c'est déjà la débandade. Ah bah, comme je le dis "souvent, enlevez sa canne à un infirme et il tombe! Il n'a que ça pour lui"...
- Un jeune : J'ai entendu la dame, là, tout à l'heure qui disait je sais pas quoi, là. Mais c'est nous qu'on a bien joué, ouais! Z'avez pas vu ce contre. 'taaaain... trop fort, le contre! Et puis les deux trains vers les bonus. Ils ont rien pu faire, quoi! Moi, je le dis, pour battre ces zouaves d'Atlanticiens, il faut faire des train bonus!! Ah ah ah... comment je leur casse leur jeu, moi.
(en bandeau : Santa Fe se joue de Bamako (10-4), intérêt coté à 1356)
- Un homme : Un commentaire? Même pas besoin... J'ai qu'une chose à dire. On s'est fait Bamako, les Chacals, les Archanges et des clones... Et on a enfoncé ces gentilles équipes de combien? de 10 points à chaque fois. Alors s'il vous plaît, laissez-moi tranquille regarder notre belle progression se poursuivre et allez interroger quelqu'un qui vous donnera de fausses excuses pour expliquer l'échec de nos adversaires de ce soir...
- Un voisin : Euh.. rien à ajouter.
(en bandeau : Mexico (dé)chantait : "It's a Kindu of magic" ( 0-18 ), intérêt coté à 1388)
- Une femme, debout : Et un autre!! Mais... mais... mais c'est dingue ça!
- Une amie, hystérique : Haaan, ça va faire mal, regarde là-bas, ils sont à deux dessus et ça frappe. Oh bon sang, je sens les 3 points, je sens les points... Allez, frappe Bakaato... Le bon dieu t'a donné des points et des pieds, bon sang, frappe-le, ce guus!!!! Bakaato, bakaato... allez les filles!
- Toutes : Bakaato!! Bakaato!! Bakaato!!
- Un homme : Si on m'avait dit que je venais voir des killers j'aurais pas pris ma place. Je comprends pas, à part contre des débutants, ils ont rien fait jusque ça, Kindu et voilà qu'il viennent nous voir et ils se réveillent?! Je le crois pas ça... Et... voilà, un dernier, j'espère. Le match est bientôt fini... 6 hommes à terre et les deux autres qui se font frapper... Vous pouvez me pincer?
(en bandeau : L'Etoile Fatale ne passe pas en force à Chicago (5-3), intérêt coté à 1406)
- Un homme : A ça, pour défendre, ils sont forts à Strasbourg... Ils sont partout, répartis, ensemble, un vrai mur opaque... Malheureusement, comme dans tout mur, il y a parfois de légères interstices et on a Isaacson, nous... il sait se faufiler où on ne l'attend pas. C'est ce qui va nous donner l'avantage. On a déjà gagné, bien sûr.
- Une jeune femme dans une allée : Je découvre un peu le jeu, j'accompagne mon copain, il est là-bas avec ses potes. A vrai dire, c'est pas trop mon truc, mais je dois dire qu'il y en a certains qui passent bien à l'écran. Ce Castro, là, je le trouve très mignon. On dirait un peu mon ex, c'est drôle... En plus, il avait le même nom... oui... c'est... drôle, ça... Attendez-moi là, j'ai un doute...
(en bandeau : Le point décisif pour Toulouse à Tijuana (5-10), intérêt coté à 1441)
- Une femme : Bacque est partout et pourtant, là, c'est que le deuxième quart qu'il joue et... je sais pas, je le sens bien, moi... Mais c'est un match qui se joue sur les bonus. Donc c'est assez statique. Ca se plaque ici et là et ça se dispute sur la case bonus... Enfin, normalement.
- Un homme : Bon ben voilà. On a quand même eu chaud, je dirais. Notre équipe nous a habitué à mieux qu'à ce petit bonus qui fait la différence. Comment on a pu laisser Tijuana s'approcher de nos coins et les y laisser ainsi? Faydit ne devait pas s'attendre à un jeu pareil en face de lui. Enfin, le but c'est la victoire et on l'a... Mais il va falloir se renseigner sur nos adversaires un peu plus, moi je vous le dis. Au moins pour pas nous donner l'impression de devoir partir en impro... par surprise! On n'aime pas ça, dans le public, se savoir en difficulté. D'autres oui, mais pas à Toulouse! Allez, Faydit, au boulot! On veut des 10 points d'écart ou on boycottera les matchs... (rires)
(en bandeau : Rio décapite son prédateur (17-15), intérêt coté à 1483)
- Un homme, hilare : Je le savais ! Je le savais ! Varsovie, par-ci, Varsovie par-là... Et regardez le travail ! Pour un Kill qu'on encaisse parce qu'on n'a pas peur du contact, on leur place un sack et un but par derrière. On n'est peut-être pas des pros, on navigue peut-être en Open depuis quelques saisons, mais on n'a rien à voir avec la viande pas fraîche qui a fait la pseudo-célébrité de ces tueurs de joueurs. Voilà ce que c'est une équipe qui a des couilles. On va au contact et on assume les pertes. On joue les points et on marque! Amiel et Campanhola ont fait un boulot formidable, un but pour l'un et deux pour l'autre, dont une somptueuse contre-attaque et deux temps en bonus...
- Un voisin : Mais c'était juste. Bonin nous en a mis 5 à terre... Un de plus et on perdait!
- L'homme : Ah ah ah ah... Avec notre jeu? Ils pouvaient pas s'en faire un de plus. C'était calculé. Et voilà un monument du kill qui s'écroule et devant un stade plein à craquer, en plus. Bon, il manquerait plus qu'on joue l'autre killer de l'Open pour bien remettre les pendules à l'heure de toute le monde. (rires)
(en bandeau : Dublin recevait Athènes (10-5), intérêt coté à 1637)
- Une femme : Eh bien, voilà un match que je ne suis pas mécontente d'avoir vu. Pardon? Ah non! Non, non, je ne m'intéresse pas plus que ça à ce sport, mais j'accompagnais une amie - qui m'attend, là - et je dois dire que mes préjugés se sont pas mal envolés. Eh bien, des préjugés sur la violence de ce sport. Quand on sait comment il s'est démocratisé, voire dans quelle ambiance et quel intérêt il a été créé, on peut se demander... Eh bien, non, je suis surprise d'avoir vu une équipe comme Athènes se disperser pour mieux protéger leur camp. Et aussi, les attaques à répétition de Dublin, qu'on m'a dit plutôt en forme. Après, je ne peux pas vous parler de la compétition... oui, le championnat, la ligue, tout ça. Mais au moins, j'ai retenu Davenport - la foule scandait son nom - et j'ai été impressionnée par son but... son panier.. enfin, les 5 points qu'il a marqué, quoi. J'ai bien aimé le Zouave, comme dit ma copine, Zouvelekis d'Athènes. Beau gosse de 24 ans qui hésite pas à venir au contact et à se jeter au sol... Impressionnant, quoi. Oui, je suis ravie d'être venue.
(en bandeau : Metz vs RdR, une égalité qui a ravi le public (5-5), intérêt coté à 1900)
- Une femme : On me demande souvent pourquoi je viens. Eh bien, voilà (elle tend la main vers le terrain) pour ça, pour ce jeu, cet affrontement entre des équipes qui en valent la peine. Moi je demande rien d'autre... Encore d'autres adversaires de taille, pour qu'on montre qu'on a le niveau. Encore bravo à notre équipe.
- Un homme : C'était pas le même jeu, mais ils se sont court-circuités l'un l'autre avec une étonnante efficacité. Que ce soit Metz ou Rivière, ils ont su se placer, défendre, plaquer et se replacer efficacement, chacun tentant de percer les défenses adverses. Une petite faille de chaque côté : un but de Vadi pour les Dodos et Fortin et Atoui accordent à leur équipe quelques temps passés dans les coins de Rivière. Et voilà. Un score forcément serré pour un match tendu, quoi. Ce serait pas étonnant que le public continue d'acclamer les joueurs comme ça encore quelques minutes avant de vider les lieux! Ca c'est du sport, moi je vous le dis...
(retour en plateau)
Samantha - Bien entendu, vous retrouverez notre émission la semaine prochaine, même canal, même heure, et cette fois-ci, dans nos studios de Montréal. Mais pour l'instant, Luc, revenons sur les 5 matchs que vous avez choisi pour nous.
Luc - Je tenais à saluer, au passage, mes compagnons de critiques, Robert et Danny qui n'ont pas pu se déplacer, suite aux incidents qui se sont déroulés hier. Ils vont bien et sont sûrement dépités de ne pas pouvoir me donner la réplique aujourd'hui.
Samantha - J'en suis sûre. Tout de suite, on regarde le résumé en images du match que vous avez placé en 5ième position...
Ecrit par Evan Gilles, le Samedi 29 Septembre 2007, 18:14 dans la rubrique Chroniques.
Commentaires :
Super chronique! Très agréable à lire ;)